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JEAN MICHEL WILMOTTE I TYPOLOGIE
22, passage Dauphine 75006 Paris 16 janvier - 15 février 2025Lorsque j’évoque Jean-Michel Wilmotte designer, la réponse est univoque : « Mais enfin Wilmotte, c’est un architecte ! ». Eh bien oui, mais pas que... 50 ans après la création de sa première pièce de mobilier il apparait comme urgent de redécouvrir Wilmotte designer. Ce qu’il fut dès le départ. Formé à l’école Camondo où il entre en 1969, même année qu’Elizabeth Garouste et Philippe Starck, ses professeurs sont Etienne Fermigier, Michel Mortier ou Marcel Gascoin. De cet enseignement il conserve la rigueur du trait et la ligne juste. Il dit de son mobilier : " Mes meubles sont des objets dont la silhouette laisse deviner le trait de crayon. ". Ce n'est pas un hasard s'il installe en 1991 son agence en plein Faubourg Saint-Antoine, historiquement le centre névralgique de l’ameublement. C’est un homme pressé qui, effrayé par le temps de l’architecture - domaine dans lequel il peut s’écouler des années entre les premières esquisses et la livraison d’un bâtiment - lui préfère le temps du design, où en une semaine ses dessins prennent forme pour devenir chaise, table ou lampe.
Alors qu’il est aujourd’hui Académicien et considéré comme l’un des grands architectes contemporains, l’importance de Jean-Michel Wilmotte dans la révolution esthétique des années 80 est indéniable et à découvrir ou redécouvrir dès à présent.
When I mention designer Jean-Michel Wilmotte, the response is always the same: “Well, Wilmotte is an architect!” Well, yes, but not only. 50 years after the creation of his first piece of furniture, it seems urgent to rediscover Wilmotte as a designer. He studied at Camondo, where he entered in 1969, the same year as Elizabeth Garouste and Philippe Starck. His teachers were Etienne Fermigier, Michel Mortier and Marcel Gascoin. From this training he retained a certain rigor, the right line. He says of his furniture: “My furniture comprises of objects whose silhouettes reveal the line of my pencil.” It's no coincidence that in 1991 he set up his agency in the heart of Faubourg Saint Antoine, historically the center of the Parisian furniture industry. He is always in a hurry and is afraid of the time taken by architecture - a field in which it can take years between the first sketches and the delivery of a building - and prefers the time taken by design, where in just one week his drawings take shape to become a chair, a table or a lamp.
Although he is now part of the “Academie des Beaux Arts” and considered as one of the great contemporary architects, Jean-Michel Wilmotte's importance in the aesthetic revolution of the 80s is undeniable, and worth discovering or rediscovering today.
for any information: info@ketabibourdet.com I +33 1 43 54 04 69
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À VENIR : PAULINE D'ANDIGNÉ I BACK TO THE BASICS
Mars 2025Nous sommes heureux d'annoncer BACK TO THE BASICS, deuxième exposition personnelle de Pauline d'Andigné à la galerie, au mois de mars 2025.
Dans sa série Dip Paintings, Pauline d'Andigné multiplie sur la toile des motifs dessinés à la sauce, créant ainsi un espace fictif où se déploie une dimension organique. Ces flux de formes molles et fluides évoquent une sorte de plaisir narcotique, rappelant l'enfance et le jeu spontané du dessin avec un pot de ketchup. L'ensemble révèle des formes paradoxalement à la fois organiques et mécaniques.
En agrandissant ces gestes par la photographie avant de les sérigraphier, l'artiste affirme sa relation à l'espace de la toile, en particulier lorsqu'il est de grande dimension. Les erreurs liées à l'impression font vibrer le motif, renforçant son caractère organique et le distinguant de la neutralité appliquée des patterns. Ce dernier semble alors s'étendre, gonfler, et tendre vers l'abstraction.
We are delighted to announce BACK TO THE BASICS, Pauline d'Andigné's second exhibition at the gallery, in March 2025.
In her Dip Paintings series, Pauline d'Andigné multiplies sauce-drawn motifs on canvas, creating a fictitious space where an organic dimension unfolds. These flows of soft, fluid shapes evoke a kind of narcotic pleasure, reminiscent of childhood and the spontaneous game of drawing with a ketchup pot. Together, they reveal forms that are paradoxically both organic and mechanical.By enlarging these gestures through photography before silkscreening them, the artist asserts his relationship with the space of the canvas, particularly when it is large. The errors associated with printing make the motif vibrate, reinforcing its organic character and distinguishing it from the applied neutrality of the patterns. The pattern seems to expand and swell, tending towards abstraction.
for any information: info@ketabibourdet.com I +33 1 43 54 04 69
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